PAYSAGES PARA-SAUVAGES CONTEMPORAINS : LES DÉSERTS PEINTS
Les technologies de transport hypermobile requièrent des espaces vides et stériles exempts d’obstructions (routes, autoroutes, parkings, aires de chargement, pistes d’atterrissage). On trouve également de tels espaces vides sur les terrains de sport et les aires de loisirs goudronnées. L’action à l’intérieur de ces paysages est généralement structurée et définie par un système de marquage au sol utilisant des symboles peints, des limites tracées et des panneaux de signalisation.
Sans être destinés à accueillir la vie, ces espaces n’en restent pas moins des sites ouverts aux espèces végétales pionnières para-sauvages qui s’immiscent dans les brèches, les fissures et les fractures de ces environnements désertiques. Le GR 2013 serpente à travers ces déserts de transit, fonctionnant comme une plate-forme d’observation pour le suivi des écosystèmes émergents qui s’adaptent à ces paysages de plus en plus courants.